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HOMMAGE AUX RÉSISTANTS

le 12 March 2024

HOMMAGE AUX RÉSISTANTS

POUR UN MONDE DE PAIX ET D’HUMANITE, CONTRE L’OPPRESSION NAZIE ET D’EXTREME DROITE

HOMMAGE A MANOUCHIAN MISSAK ET MELINEE,

 
DIMANCHE 3 MARS 2024 A 10H30 - STELE DE LA RESISTANCE - Place du 8 mai 1945 -MANTES LA JOLIE
 
ORGANISATIONS SIGNATAIRES DE L’APPEL :
Parti Communiste Français de Limay, Mantes la ville, Mantes la Jolie, UL CGT Région Mantaise, ANACR, Mémoire d’AINCOURT
---------------
Le 21 février 1944, 23 résistants, parmi les dizaines, centaines et milliers de résistants en France, ont été fusillésau Mont Valérien par les occupants : MISSAK et 22 autres camarades, Arméniens, Français, Polonais, Hongrois, Italiens, Roumains, Apatrides, croyants ou non.
-------------
Missak et Mélinée MANOUCHIAN sont entrés au Panthéon de la République française ce 21 février 2024
 
 
RAPPEL HISTORIQUE
 
MISSAK est né 1er septembre 1906 à Adıyaman (Turquie actuelle) de parents Arméniens. A la suite du génocide de 1915 en Turquie et de la résistance qui s’ensuit, il perd ses parents et, voyageant de place en place, retrouve dans un orphelinat au Liban son frère Garabed, où ils apprennent le métier de menuisier. Il vient à Marseille en 1924, puis, en recherche d’emploi, se retrouve à Paris en 1925.
 
Mélinée rapportera que «Pour lui, Paris évoquait tout un univers de choses possibles, d'espérances vécues, de rêves réalisables. Centre de la culture de l'humanité tout entière, capitale de laRévolution, lieu où le peuple se fait le plus entendre, le monde entier étant à son écoute. Il se répétait les noms de Marat, Robespierre, Danton, Saint-Just, les grands Encyclopédistes qui avaient été les prophètes et les artisans de la grande Révolution».
 
D’un caractère déterminé, très studieux et travailleur, il aimait la solitude et écrivait des poésies. il s'inscrit à la Sorbonne en auditeur libre, suit des cours de littérature, de philosophie, d'économie politique et d'histoire. Avec un ami, ils fondent une revue sur la littérature française et la littérature arménienne, des traductions en arménien de Baudelaire, VerlaineetRimbaud.
 
En août 1933, Missak Manouchian fait une première demande de naturalisation française qui est rejetée.
 
En 1934, il adhère au Parti communiste français à la suite de l’émeute du 6 février 1934 organisée par des mouvements de droite et d’extrême droite contre le régime parlementaire.
 
En février 1936, Missak Manouchian épouse Mélinée Assadourian, qu’il côtoyait depuis 1934 au sein du Comité de Secours pour l'Arménie.
 
Le 2 septembre 1939, Missak Manouchian est arrêté. Le PCF et des organisations proches sont interdits le 26 septembre 1939. Sorti de prison en octobre 1939, il s’engage volontairement dans une unité de l’armée et adresse sans succès une nouvelle demande de naturalisation au Garde des sceaux le 12 janvier 1940. L'armée française est défaite en juin 1940. Le régime collaboration de Vichy s’installe.
 
La Main d’œuvre Immigrée (MOI), organisation immigrée du PCF, se reconstitue durant l’été 1940.
 
À partir du début de 1941 Manouchian entre dans le militantisme clandestin à Paris 
 
Il est de nouveau arrêté le 22 juin 1941, date de l'invasion de l'URSS par les Allemands, et incarcéré sous contrôle allemand au camp de Compiègne. Il est libéré au bout de quelques semaines, aucune charge n'étant retenue contre lui, et rejoint son épouse, Mélinée, à Paris.
 
En février 1943, il est versé dans les FTP-MOI, groupe des Francs-tireurs et partisans - Main-d'œuvre immigrée de Paris. Le 16 novembre 1943, il est à nouveau arrêté. A son procès le 15 février 1944, il dira à ses juges : « Vous avez hérité de la nationalité Française, nous l’avons mérité »
 
Il sera exécuté le 21 février 1944, avec ses 22 camarades de résistance, avec ces dernières paroles «Au moment de mourir, je proclame que je n’ai aucune haine contre le peuple allemand. ».
 
Traqué, arrêté, torturé, jugé par un tribunal militaire allemand avec ses camarades, Missak apparaît au milieu de l’affiche rouge qui recouvre bientôt les murs des villes de France pour attiser la haine contre les « terroristes étrangers, les juifs, les bolchéviques », affiche très vite devenue le symbole du courage et du sacrifice pour la libération.
 
Mélinée échappera à l’arrestation avec l’aide de la famille Aznavourian pour, très vite, reprendre une activité dans la Résistance et entretenir la mémoire des héros des FTP-MOI.
 
Ce combat contre l’obscurantisme, nazi, de droite ou d’extrême droite, sur le chemin de la paix et de l’humanité, est à entretenir sans cesse par-delà les vicissitudes. C’est le combat internationaliste pour la république (liberté, égalité, fraternité, laïcité), la nationalité fondée sur le droit du sol, quelle que soit son pays d’origine.
C’est le combat pour les droits de l’homme, la philosophie des lumières, contre toute forme de subordination, de domination et d’exclusion, contre toute forme de racisme ou d’antisémitisme, pour l’émancipation humaine, homme ou femme, le progrès et le savoir, pour la conscience et l’engagement de chacun et chacune d’entre nous. C’est le combat des communistes.
 

    POUR UN MONDE DE PAIX ET D’HUMANITE, CONTRE L’OPPRESSION NAZIE ET D’EXTREME DROITE

    HOMMAGE A MANOUCHIAN MISSAK ET MELINEE,

     
    DIMANCHE 3 MARS 2024 A 10H30 - STELE DE LA RESISTANCE - Place du 8 mai 1945 -MANTES LA JOLIE
     
    ORGANISATIONS SIGNATAIRES DE L’APPEL :
    Parti Communiste Français de Limay, Mantes la ville, Mantes la Jolie, UL CGT Région Mantaise, ANACR, Mémoire d’AINCOURT
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    Le 21 février 1944, 23 résistants, parmi les dizaines, centaines et milliers de résistants en France, ont été fusillésau Mont Valérien par les occupants : MISSAK et 22 autres camarades, Arméniens, Français, Polonais, Hongrois, Italiens, Roumains, Apatrides, croyants ou non.
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    Missak et Mélinée MANOUCHIAN sont entrés au Panthéon de la République française ce 21 février 2024
     
     
    RAPPEL HISTORIQUE
     
    MISSAK est né 1er septembre 1906 à Adıyaman (Turquie actuelle) de parents Arméniens. A la suite du génocide de 1915 en Turquie et de la résistance qui s’ensuit, il perd ses parents et, voyageant de place en place, retrouve dans un orphelinat au Liban son frère Garabed, où ils apprennent le métier de menuisier. Il vient à Marseille en 1924, puis, en recherche d’emploi, se retrouve à Paris en 1925.
     
    Mélinée rapportera que «Pour lui, Paris évoquait tout un univers de choses possibles, d'espérances vécues, de rêves réalisables. Centre de la culture de l'humanité tout entière, capitale de laRévolution, lieu où le peuple se fait le plus entendre, le monde entier étant à son écoute. Il se répétait les noms de Marat, Robespierre, Danton, Saint-Just, les grands Encyclopédistes qui avaient été les prophètes et les artisans de la grande Révolution».
     
    D’un caractère déterminé, très studieux et travailleur, il aimait la solitude et écrivait des poésies. il s'inscrit à la Sorbonne en auditeur libre, suit des cours de littérature, de philosophie, d'économie politique et d'histoire. Avec un ami, ils fondent une revue sur la littérature française et la littérature arménienne, des traductions en arménien de Baudelaire, VerlaineetRimbaud.
     
    En août 1933, Missak Manouchian fait une première demande de naturalisation française qui est rejetée.
     
    En 1934, il adhère au Parti communiste français à la suite de l’émeute du 6 février 1934 organisée par des mouvements de droite et d’extrême droite contre le régime parlementaire.
     
    En février 1936, Missak Manouchian épouse Mélinée Assadourian, qu’il côtoyait depuis 1934 au sein du Comité de Secours pour l'Arménie.
     
    Le 2 septembre 1939, Missak Manouchian est arrêté. Le PCF et des organisations proches sont interdits le 26 septembre 1939. Sorti de prison en octobre 1939, il s’engage volontairement dans une unité de l’armée et adresse sans succès une nouvelle demande de naturalisation au Garde des sceaux le 12 janvier 1940. L'armée française est défaite en juin 1940. Le régime collaboration de Vichy s’installe.
     
    La Main d’œuvre Immigrée (MOI), organisation immigrée du PCF, se reconstitue durant l’été 1940.
     
    À partir du début de 1941 Manouchian entre dans le militantisme clandestin à Paris 
     
    Il est de nouveau arrêté le 22 juin 1941, date de l'invasion de l'URSS par les Allemands, et incarcéré sous contrôle allemand au camp de Compiègne. Il est libéré au bout de quelques semaines, aucune charge n'étant retenue contre lui, et rejoint son épouse, Mélinée, à Paris.
     
    En février 1943, il est versé dans les FTP-MOI, groupe des Francs-tireurs et partisans - Main-d'œuvre immigrée de Paris. Le 16 novembre 1943, il est à nouveau arrêté. A son procès le 15 février 1944, il dira à ses juges : « Vous avez hérité de la nationalité Française, nous l’avons mérité »
     
    Il sera exécuté le 21 février 1944, avec ses 22 camarades de résistance, avec ces dernières paroles «Au moment de mourir, je proclame que je n’ai aucune haine contre le peuple allemand. ».
     
    Traqué, arrêté, torturé, jugé par un tribunal militaire allemand avec ses camarades, Missak apparaît au milieu de l’affiche rouge qui recouvre bientôt les murs des villes de France pour attiser la haine contre les « terroristes étrangers, les juifs, les bolchéviques », affiche très vite devenue le symbole du courage et du sacrifice pour la libération.
     
    Mélinée échappera à l’arrestation avec l’aide de la famille Aznavourian pour, très vite, reprendre une activité dans la Résistance et entretenir la mémoire des héros des FTP-MOI.
     
    Ce combat contre l’obscurantisme, nazi, de droite ou d’extrême droite, sur le chemin de la paix et de l’humanité, est à entretenir sans cesse par-delà les vicissitudes. C’est le combat internationaliste pour la république (liberté, égalité, fraternité, laïcité), la nationalité fondée sur le droit du sol, quelle que soit son pays d’origine.
    C’est le combat pour les droits de l’homme, la philosophie des lumières, contre toute forme de subordination, de domination et d’exclusion, contre toute forme de racisme ou d’antisémitisme, pour l’émancipation humaine, homme ou femme, le progrès et le savoir, pour la conscience et l’engagement de chacun et chacune d’entre nous. C’est le combat des communistes.
     

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